Sensibilité excessive
Comme le coin gauche de mon ventre qui ne contracte pas, qui bien que mince m'apparaît gras. Il faut oublier, centrer l'esprit bien ailleurs, en d'autres délectations plus ou moins subtiles qui n'exigent pas tant et tout aussi d'énergie et de concentration. Gaspillage utile. M'apprenant ce qu'est le trouble. Sensibilité surexploitée à tous les instants instables. Plus je cherche à me stabiliser, plus je cale. La pensée m'occupe, ne lâche jamais prise, m'essouffle. Les moments d'euphorie n'adviennent qu'avec le rire des amis, de la famille, du regard qui comprend sans demander, sans douter. Juste pur.
Respirer à fond, le matin surtout... avec le café, cette odeur du réveil, si jouissive parce qu'exempte de malaises, d'étourderies sans fin, sans joie.