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Les baumes d'Alazia
22 mai 2005

Les lectures qui nous parlent

Je partage ici avec vous, et en particulier avec la belle A. qui me manquera lundi soir prochain, quelques passages d'un livre qui a influencé le rythme de ma guérison... en espérant que vous y trouverez aussi matière à réflexion.
La peur est l'énergie qui contracte, referme, attire, court, cache, entasse et blesse.  L’amour est l’énergie qui s’étend, s’ouvre, envoie, reste, révèle, partage et guérit. La peur enveloppe nos corps dans les vêtements, l’amour nous permet de rester nus. La peur s’accroche et se cramponne à tout ce que nous avons, l’amour donne tout ce que nous avons. La peur retient, l’amour chérit. La peur empoigne, l’amour lâche prise. La peur laisse de la rancœur, l’amour soulage. La peur attaque, l’amour répare.

Chaque pensée, parole ou action humaine est fondée sur l’une ou l’autre émotion. Tu n’as aucun choix à cet égard, car il n’y a pas d’autre choix. Mais tu es libre de choisir entre les deux. On t’a enseigné à vivre dans la peur. […] On parle rarement de la gloire du plus aimant. Ainsi, tu t’efforces d’être le plus fort. […] Et si tu ne te sens pas à la hauteur dans une quelconque situation, tu crains la perte, car on t’a dit que les inférieurs étaient perdants. Ainsi, bien sûr, tu choisis l’action parrainée par la peur  […]. Mais lorsque tu choisiras l’action parrainée par l’amour, tu feras plus que survivre, plus que gagner, plus que réussir. Tu feras l’expérience glorieuse de Qui Tu Es Vraiment et de qui tu peux être.
Tant que tu entretiens l’idée qu’il y a quelque chose ou quelqu’un d’autre, à l’extérieur, qui te « fait ça », tu cèdes ton pouvoir d’y changer quoi que ce soit.
Si tu veux être fidèlement représenté, tu dois travailler à changer tout ce qui, dans ta vie, ne cadre pas avec l’image de toi que tu veux projeter dans l’éternité. La douleur résulte d’un jugement que tu as porté sur quelque chose. Retire le jugement et la douleur disparaîtra.
Qu’est-ce que l’enfer? C’est l’expérience du pire résultat de tes choix, décisions et créations. C’est la conséquence naturelle de toute pensée qui  […] dit non à Qui Tu Es  […]. L’enfer est le contraire de la joie. C’est l’absence de plénitude. C’est savoir Qui et Ce Que Tu Es, et ne pas arriver à en faire l’expérience.
Si je ne vais pas vers l’intérieur, je vais en manque vers l’extérieur.
Dans Conversations avec Dieu, Neale Donald Walsch aborde une vaste gamme d’émotions et de sujets. Il consacre même tout un chapitre aux relations interpersonnelles. Quand j’ai lu son livre, je me suis tellement sentie interpellée que je n’arrivais qu’à le lire chez moi . En public, les émotions que me faisait vivre ma lecture transparaissaient trop intensément pour que je me sente à l’aise!
Enfin, pour celles qui auraient tendance à craindre le bouquin pour son titre, sachez qu’il n’est absolument pas nécessaire de croire en Dieu pour en faire la lecture. On peut choisir de ne considérer que les passages et idées qui nous rejoignent le plus. C’est ce que j’ai fait…

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