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Les baumes d'Alazia
3 avril 2004

Jaune

Quelque part un soir
Seule encore

Tête tachée de taches
Envahie par la noirceur
À l'horizon cette fois, aucune lueur
Néant nul
Mon corps refuse l'espace, le lieu
Me tiraille les entrailles

Indisposée, maladroite
Je suis douleur et je m'éclate
Le jaune fluorescent de la corde raide
Aveugle mon âme en peine

Peau meurtrie, rougie
Yeux injectés de larmes
Le miroir me renvoie un reflet sans charme
Cherche cherche cherche
Trouver l'issue, oublier la perche
Devant, derrière, à la vue, en secret
Va-et-vient, sans succès

Je reste là, je ne bouge pas
Toute la soirée, la jaune tout près
Dans l'attente du sommeil où j'oublie tout
Plus tard, quelque part
Les noeuds se sont dénoués
Et sans cérémonie, nous l'avons jetée

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Les baumes d'Alazia
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