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Les baumes d'Alazia
22 août 2003

L'angoisse des Fêtes

C’est triste, mais quelques fois, je réalise qu’en société, jamais ne me vient à l’esprit l’idée que je puisse plaire à quelqu’un. Ben voyons! Depuis le temps que je suis seule, pourquoi les choses changeraient-elles? Et puis comble du ridicule : toutes ces réflexions m’ont inévitablement menée à vivre une angoisse de plus, celle de l’arrivée du temps des Fêtes… Ouais, ouais, je sais que ce n’est pas demain la veille, qu’il fait encore chaud, encore soleil le soir… mais le Noël 2002 fut un moment tellement décisif des mois qui ont suivi...
La dynamique familiale prônait le format « couple » : mes parents; ma sœur, son chum; mon frère, sa blonde; et moi, qui jurais comme une couleur mal assortie. Et notre réunion familiale ne s’arrête pas après une seule soirée, mais plutôt après plusieurs jours passés ensemble jour et nuit. J’ai craqué. Sous les yeux de tous. Larmes, sanglots, soubresauts, paroles incongrues, tout y était. Je me sentais vidée. L’idée de la thérapie est apparue à ce moment-là. Ma mère n’attendait que cela pour approfondir avec moi cette possibilité; qu’elle vienne de moi. Bref, depuis ce fameux séjour au cœur de la cellule familiale, j’ai développé un trouble alimentaire qui m’a fait fondre de 25 livres à ce jour. C’est un choc, évidemment, pour tous ceux qui m’entourent, me connaissent et m’aiment, mais même s’il est toujours présent, aujourd’hui au moins, il est davantage pris en charge. En thérapie, le sujet n’a pas encore été abordé comme tel parce qu’au fond, ce désordre, ce n’est que le symptôme de bien d’autres choses.

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